De Fessenden à Internet
Radio, histoire, Québec, développement, culture, marché
Par André Breton
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8h15
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L’histoire de la radio comprend une phase de préhistoire, axée sur les développements très rapides de la physique, de l’électromagnétisme et de l’électricité au XIXe siècle, suivie de l’ère des pionniers, très nombreux au Québec au début du XXe. La Première Guerre mondiale a mis un frein au développement expérimental de la radio, désormais interdite par tous les gouvernements engagés dans le conflit. Pas surprenant que, partout dans le monde, ce fut ensuite l’éclosion générale des premières stations (années 1920).
Au Québec, la presse écrite s’est très tôt jointe au développement de la radio en lançant ses propres stations (CKAC, CHLT, CHLN); Radio-Canada a vu le jour comme contrepoids de service public, informatif et culturel, devant l’avancée rapide de la radio privée et commerciale.
La Deuxième Guerre mondiale a connu à la fois la censure radiophonique et la radio de propagande. L’âge d’or de la radio a suivi immédiatement, jusqu’à la saturation de la bande AM et la prédominance de la télévision à la fin des années 1960. Une phase de maturité a suivi avec le développement de la bande FM dans les années 1970, la création de grands réseaux radiophoniques privés (Radiomutuel et Télémédia) et le lent développement de la radio communautaire.
La réalité d’un monde radiophonique à trois secteurs s’est également généralisée en Europe durant les années 1980, si bien que l’arrivée d’Internet a constitué un défi communément relevé au tournant des années 2000. Entre-temps, la bande AM est lentement disparue du paysage.
La radio d’aujourd’hui est dynamique, certes, mais appauvrie par la rareté des moyens du diffuseur public, la consolidation extrême du secteur privé et l’éclatement des modes de diffusion et, surtout, d’écoute.
Au Québec, la presse écrite s’est très tôt jointe au développement de la radio en lançant ses propres stations (CKAC, CHLT, CHLN); Radio-Canada a vu le jour comme contrepoids de service public, informatif et culturel, devant l’avancée rapide de la radio privée et commerciale.
La Deuxième Guerre mondiale a connu à la fois la censure radiophonique et la radio de propagande. L’âge d’or de la radio a suivi immédiatement, jusqu’à la saturation de la bande AM et la prédominance de la télévision à la fin des années 1960. Une phase de maturité a suivi avec le développement de la bande FM dans les années 1970, la création de grands réseaux radiophoniques privés (Radiomutuel et Télémédia) et le lent développement de la radio communautaire.
La réalité d’un monde radiophonique à trois secteurs s’est également généralisée en Europe durant les années 1980, si bien que l’arrivée d’Internet a constitué un défi communément relevé au tournant des années 2000. Entre-temps, la bande AM est lentement disparue du paysage.
La radio d’aujourd’hui est dynamique, certes, mais appauvrie par la rareté des moyens du diffuseur public, la consolidation extrême du secteur privé et l’éclatement des modes de diffusion et, surtout, d’écoute.